Un parcours magistral
porté par la passion
Le chemin d’un passionné, surnommé par les media « le pape de la généalogie », pour l’avoir démocratisée, par ses multiples actions et activités (homme de radio-télévision, auteur de nombreux livres – dont plusieurs best-sellers – et d’articles de presse)
Jean-Louis Beaucarnot rencontre son destin à l’âge de 11 ans, en voyant un arbre généalogique dans une BD du Journal de Mickey. Fasciné, il décide ce jour-là de faire le sien. Élevé par son grand-père, maire de sa commune natale (Saint-Symphorien-de-Marmagne, en Saône-et-Loire), il l’accompagne à la mairie, où il découvre les archives de l’état civil et où il va s’entrainer à la recherche. Encore lycéen, il publie plusieurs arbres généalogiques descendants des différentes branches de sa famille, avant d’organiser une cousinade et de se tourner vers des études de droit puis d’Histoire du Droit.
À 25 ans, il publie – à compte d’auteur – un premier ouvrage, à partir d’études régionales (L’Odyssée des Familles) qui sera remarqué et salué par la presse nationale (Le Figaro, Le Monde…). Cela lui vaudra de s’affirmer comme un des principaux chantres de la « nouvelle généalogie » et d’être choisi l’année suivante par France-Inter, pour lancer la première chronique de généalogie (La Clé Verte, le samedi matin), qui rencontrera d’emblée un succès impressionnant et lui ouvrira les portes de nombreux journaux et surtout de la télévision.
Dès l’année suivante, il produira ainsi la première émission télévisée de généalogie (De branche en branche, hebdomadaire d’après-midi, sur TF1) pour enchaîner ensuite les collaborations radiophoniques et télévisées (avec notamment ses fameuses analyses sur les patronymes, qui le feront connaître de toute la France. Il fondera (1982) le premier magazine mensuel de Généalogie (Gé-Magazine), qu’il quittera en 1988, suite à des divergences d’objectifs avec son éditeur, pour bientôt rejoindre l’équipe de la RFG (Revue Française de Généalogie) à laquelle il insufflera un nouveau souffle par un nouveau contenu (1993).
Artisan du dialogue entre archivistes/historiens et généalogistes, initiateur avec la RFG des Biennales de la Généalogie, conseiller du ministre de la Famille (Christian Jacob), avec lequel il œuvrera à l’organisation de la profession de Généalogiste (d’où l’actuelle intersyndicale Généalogistes de France). Il consacrera enfin ses efforts à l’enseignement de la généalogie età sa meilleure reconnaissance par la communauté scientifique (cours à l’École Nationale des Chartes), sans cesser pour autant de publier et d’intervenir sur les ondes et tout en continuant à mener des recherches dans ses deux grandes spécialités : histoire des noms de famille et généalogie.
C’est à travers tout cela, qu’il a fait de la généalogie, restée jusqu’à ses interventions très élitiste voire très aristocratique, un des hobbies préférés des Français, pratiqué aujourd’hui par des millions de passionnés de tous âges, de tous milieux et de toutes origines, profitant des formidables potentiels offerts par Internet.